La constitution d’un cahier des charges du service de restauration collective en faveur des produits biologiques récompensée
Le 30 mars 2015, les représentants de plusieurs communes de France étaient réunis à l’Hôtel de ville de Paris afin de se voir remettre le prix du concours organisé dans le cadre de la campagne « 0 phyto 100 % bio ! ». Ce sont ainsi près de trente-cinq communes, sur plus de quatre cents participantes, qui ont été récompensées pour leur action en faveur de l’agriculture biologique et de la réduction des pesticides.
Lancée à l’initiative de plusieurs associations (Agir pour l’environnement, Bio consommacteurs, Générations futures), la campagne « 0 phyto 100 % bio ! » a pour objectif de recenser, d’encourager et de valoriser les bonnes pratiques des communes, mais également de proposer des outils d’aide et de sensibilisation à destination des citoyens et des élus. À cet égard, le site internet de la campagne « 0 phyto 100 % bio ! » propose plusieurs cartes interactives affichant les communes, d’une part, en fonction de leur implication dans la réduction des pesticides et, d’autre part, en fonction de leur engagement dans l’introduction de produits bio en restauration collective. À cela s’ajoute aussi un « kit du citoyen » et un « kit de l’élu » destinés à soutenir ces derniers dans la réduction des pesticides et la promotion de l’agriculture biologique.
Dans ce cadre, la remise du prix « 0 phyto 100 % bio ! » permet donc de mesurer et de valoriser l’engagement des communes sur ces enjeux. Les communes participant au prix « 0 phyto 100% bio ! » sont effectivement évaluées sur plusieurs thèmes que sont l’utilisation des pesticides, l’eau, l’exposition aux pesticides, l’alimentation et, enfin, l’agriculture. Or, la constitution d’un cahier des charges du service de restauration collective en faveur des produits biologiques fait partie des critères positifs de notation retenus par le jury. Cette initiative pourrait avoir des conséquences lors de la sélection des candidats ou des offres.
Il ne reste plus donc qu’à souhaiter que ce type d’initiatives encourage de plus en plus de communes à insérer des clauses environnementales dans leurs marchés publics.
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