CAA Paris, 27 mars 2012, OPAC du département du Rhône, no 09PA05349
Dans cet arrêt, la cour administrative d’appel de Paris répond à un cas de figure particulièrement intéressant pour les acheteurs publics. Le juge du fond reconnaît le principe de la responsabilité de l’État en cas d’erreur de publication d’un appel d’offres au Bulletin officiel des annonces de marchés publics (BOAMP). Dans un deuxième temps, une réserve est émise : « Il appartient à la personne publique concernée de vérifier avec la célérité requise l’exactitude de l’avis qu’elle a fait publier et, le cas échéant, d’en demander la rectification. »
Dès lors, si publier une information erronée entraîne la responsabilité pécuniaire de l’État en l’espèce, le fait que l’acheteur ne s’en soit rendu compte qu’au moment de la publication a réduit la responsabilité du BOAMP.