BIM ! It’s coming !
Pas d’onomatopées dans le bâtiment, ni d’échafaudages qui s’écroulent : le BIM (Building Information Modeling) est le terme dans la langue de Steve Jobs pour désigner les maquettes virtuelles que les chefs de chantier, maître d’œuvre et entrepreneurs utiliseront pour suivre les plans et les travaux dans les années à venir. Le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, a annoncé au cours de l’année 2015 dans le cadre de « la nouvelle France industrielle », que cette méthode serait généralisée. Emmanuelle Cosse a récemment réaffirmé le soutien du Gouvernement en la matière.
L’ambition affichée est une interopérabilité des corps de métiers, grâce à un instrument unique permettant de modéliser l’ensemble des éléments du bâtiment à construire. À la clé : des économies lors de la construction, tant en temps qu’en argent.
Dans la pratique, les maquettes numériques sonnent-elles le glas des plans sur feuilles de grande dimension ? L’avenir le dira, mais l’interopérabilité des systèmes d’exploitation, le poids des fichiers, la technicité nécessaire pour concevoir et lire le plan ainsi présenté et le coût sont autant de barrières d’entrées envisageables pour candidater à des marchés qui imposeraient cette méthode de présentation.
Le bâtiment numérique s’ouvre progressivement un bel avenir, mais attention aux bugs !
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